mardi 31 août 2010

WORK AWAY.

Alors voilà.
Ce site internet : http://www.workaway.info est certainement et sans aucun doute le plus énorme de tous les sites webs que j'aie pu voir jusqu'à présent. Tout simplement parce que gratuitement, vous pouvez grâce à cette communauté virtuelle et réelle, partir élever des vaches en Mongolie ou construire un bateau en Norvège, ou cultiver des champs de patates en Ardèche...Ce sont de réels exemples que j'ai pu trouver sur les milliers de possibilités.

Le principe est simple : vous travaillez, on vous héberge, on vous nourrit.
Le but n'est pas pour l'hôte d'avoir de la main d'oeuvre sans payer, il n'y a aucun objectif de rentabilité. Le but est de permettre d'apprendre et de découvrir, de rencontrer, pour l'hôte comme pour le workaway-eur.

Allez voir. Quiconque a Internet n'aura plus jamais la moindre excuse de ne pas réaliser ses rêves à mes yeux.

Et si vous préférez un site réservé à ce qui concerne les animaux, les plantes, la nature sauvage, il y a le WWOOF. Le site français : http://www.wwoof.fr/

mardi 17 août 2010

Regard froid et vertes fougères.

J'ai les yeux pleins de larmes et un hurlement fait vibrer ma gorge.
Je suis à la lisière de la forêt, lance à la main. J'ai des plumes dressées sur mon crâne et des traces de peinture sur les joues.
J'observe les lourds tracteurs qui se meuvent dans la plaine en face de moi, écrasant les fougères et décimant les mulots.
Le soir noie les bois dans son brouillard sombre. Mes frères sont autour d'un feu, à l'abri des arbres, et observent les monstres depuis leur camp.
Je pousse un nouveau cri, un cri de douleur et de haine, un cri de souffrance et d'amour. Je bondis en direction des machines hurlantes, des cheminées de gaz, des barbelés et du béton qui recouvre tout.

Je sens la mousse fraîche contre ma peau. Un filet rouge vient de la teinter d'un éclat terrible, brillant dans le clair de lune. J'ai mal, mais la douleur commence à fuir. Je m'engourdis. Mes muscles se relâchent. J'ai du mal à aspirer l'air doux de la Nature sauvage. L'odeur de l'humus et de l'écorce s'effacent. Ce soir, je meure entre deux troncs, parce que j'ai tenté d'attaquer la Civilisation.

Retour.

Je suis rentré. J'écrirais le récit de mon voyage plus tard, peut-être que je diffuserais une lettre.
Rien à dire sinon, hormis que la fraternité humaine déborde, que la vie sauvage est belle et les villes immondes.

NOUS SERONS SAUVAGES.
VOUS RESTEREZ DOMESTIQUÉS.