mardi 26 octobre 2010

J'irai cracher sur vos tombes.

Medine - Petit Cheval

J'irai cracher sur vos tombes, vos tombes grises surmontées d'un énième symbole taché de rouge et drapé de tristesse.Vos tombes de ciment. Ciment entourant vos os trop blancs, empêchant votre corps de nourrir un arbre, de nourrir la vie.
J'irai cracher sur vos tombes comme on crache l'amour, à genou sous le poids de la tristesse qui me colle à la peau, comme on s'écroule parfois sous le désespoir, avant de se relever. Encore faut-il n'être pas dans un cercueil.
Comment faites-vous ?
Comment faites-vous pour ne pas sortir parfois dans la rue, de regarder au ciel et de tomber à genou, le visage crispé de douleur, en pleurant sur le Monde que vous avez fait fonctionner ?
Comment faites-vous pour ne pas penser à ce que vous regrettez ? Pourquoi continuer à vivre vos vies que vous n'aimez pas ?
Pourquoi n'arrivez-vous jamais à surmonter votre éducation, vos sophismes, vos normes, votre civilisation ?

J'irai cracher sur vos tombes, pour votre acceptation de votre propre douleur, parce que vous vous êtes vous-mêmes aveuglés, parce que vous vous êtes rendus malheureux tout seuls.
J'irai cracher sur vos tombes, pour n'avoir pas compris que vous n'avez jamais hérité de la Terre de vos ancêtres, mais que vous deviez l'emprunter à vos enfants, et que vous en avez fait une immonde usine technologique.
J'irai cracher sur vos tombes pour qu'après avoir été forcés à entrer dans l'Ecole, vous y soyez restés pendant plus d'une dizaine d'années, parfois beaucoup plus, sans jamais oser partir, et sans jamais en être sortis. Jamais. Vous êtes sortis de l'Ecole, Elle est restée dans vos têtes et dans vos vies.
J'irai cracher sur vos tombes pour votre mépris des enfants, pour l'ignoble pouvoir des adultes sur les enfants sans aucune raison, supériorité que la norme sociale seule vous fait tous accepter. Sans aucune raison au monde, hormis celle du plus fort.
J'irai cracher sur vos tombes pour avoir tué vos enfants et pour vous être laissés tuer vous-mêmes.
J'irai cracher sur vos tombes, comme on crache un fond de bile quand on n'a plus rien à vomir.
J'irai cracher sur vos tombes pour vos illusions, pour la Mort qui couronne vos vies absurdes, pour ce que vous avez fait et que vous avez laissé faire, pour les solutions que vous croyez apporter.
J'irai cracher deux fois sur les cercueils en bois biologique "Développement Durable".

J'irai cracher sur vos putains de tombes, j'irai y dégueuler toute ma haine et mon impuissance, et quand ma salive se tarira telles les rivières que Danone assèche, mes larmes tomberont sur la pierre lisse.
L'orage se déchaïnera alors, pour faire ruisseler la boue accumulée dans vos allées sinistres, les éclairs strieront le ciel et je remonterai ma capuche. Je quitterai le cimetière en ayant réservé un dernier crachat pour ma propre tombe qui restera vide, et quand plus tard un rayon de soleil m'éblouira après la tempête, mon visage se fendra d'un sourire.

19 commentaires:

  1. Au fond, c'est si facile de diaboliser sans chercher à comprendre chacun et d'appliquer sa propre pensée avec mépris sur la vie des autres, qu'on ne connaît réellement pas. Presque de la haine gratuite. De la diabolisation globale et générale. Superbe. Quel pied.

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  2. Oui. Ce texte ne fait qu'exprimer une colère générale, une critique globale, exactement. Je ne diabolise pas, je ne sais pas où tu vas chercher ça.
    Ouvertement, ce texte exprime du mépris, bien qu'en réalité, je n'éprouve pas réellement de mépris envers ceux qui se détruisent eux-mêmes (en détruisant aussi à côté).
    Comprends bien que le "vous" ne désigne pas réellement l'ensemble des êtres humains, bien sûr.
    Il désigne la société civilisée occidentale. Ses représentants, ses membres, peut importe.
    En gros, il désigne ceux qui se reconnaissent dans ce que je critique. Vu ta réaction, tu doit en faire partie.

    Je ne juges pas de la vie des autres, et de ce qu'ils font. Mais quand je vois ce que les civilisés ont fait et continuent à faire, j'en viens à mépriser, non pas les personnes, mais leurs illusions qui les font continuer. Alors, juger sans connaître...Je vois des horreurs, et je ne connais certainement pas toutes les raisons qui poussent ces civilisés à le faire. Mais je crois comprendre certaines choses, qui s'expliquent notamment avec la psychologie (pour faire général).
    Ton commentaire, lui, ne fais que juger. Juger, ridiculiser. J'y sens du mépris, aussi.
    Je ne pense pas être le plus méprisant des deux.

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  3. Chacun des domestiqués occidentaux doivent chacun avoir les meilleures raisons du monde de faire ce qu'ils font. Je ne les connaîtrait jamais toutes.
    Et je m'en fous.
    Je veux connaître les principales, les phénomènes psychologiques qui poussent les gens à êtres névrosés, fous, TOCés, malades. Pour comprendre et me sortir de mes névroses, puisque je ne peux agir que sur moi-même.
    Aider les gens ?
    Mais ces névroses sont des symptômes, et on ne soigne pas les symptômes, c'est bien connu. On soigne la maladie. Je pense que cette cause de la maladie est la civilisation elle-même. Il me faut donc l'expulser HORS DE ma vie.
    Facile à dire. Difficile à faire.
    Reste que c'est la seule chose à faire puisque la résignation m'est impossible.

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  4. Pas du mépris, de l'ironie ou du cynisme (comme tu veux), en tout cas sur la fin. Le début c'était surtout un ras-le-bol, une sorte de nausée de ce tapage systématique sur les gens. Allez instant gnangnan soyons fous : pourquoi cette "provoc'" dans le ton ?... (Stop.)
    Je juge car tu juges (pas la vie des autres mais ce qu'ils font ?...pour moi ça revient au même, les actes sont les reflets de notre vie, ce qui me gêne c'est que tu sembles juger par la même occasion leurs pensées les plus profondes qui te sont inconnues) dans ton commentaire, je réponds je ne ridiculise pas je regrette. M'accuser de mépris ? Je réponds à ce que tu dis, pour inciter à, comment dire. La nuance. A ce que je sache, ai vu et pu lire, ici on peut écrire si on veut. Alors je le fais.

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  5. "Comment faites-vous ? Comment faites-vous pour ne pas sortir parfois dans la rue, de regarder au ciel et de tomber à genou, le visage crispé de douleur, en pleurant sur le Monde que vous avez fait fonctionner ? Comment faites-vous pour ne pas penser à ce que vous regrettez ? Pourquoi continuer à vivre vos vies que vous n'aimez pas ?"
    Tu vois, c’est ce dont je parle. C'est surtout ça. Ce genre de choses. Qu'est-ce que tu en sais de ce qu'il y a dans la tête des gens. Au plus profond d'eux-mêmes. Rien ? Comme tout le monde. Alors ne répète pas j'irais cracher sur vos tombes. Et qui que ce « vous » désigne. (« Il désigne la société civilisée occidentale. Ses représentants, ses membres, peut importe. En gros, il désigne ceux qui se reconnaissent dans ce que je critique. Vu ta réaction, tu dois en faire partie. »

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  6. Cette phrase me fait marrer, dès qu’on est dans la nuance et la recherche de quelque chose d’autre que des espèces de systèmes (névrose->maladie->civilisation occidentale, ah tiens pendant que j’y suis, ça me fait penser à des syndicats, on critique on critique, on crache sur des gens, et puis on propose rien, l’intérêt n’est jamais d’être constructif mais de démolir cette « putain de société de merde »), si on est là-dedans et dans aucune idéologie quelconque, et bien on est catalogué par les gens.)
    Ça veut ptêt rien dire tout ce que j’ai écrit, mais ce soir j’avais envie, et on a le droit d’écrire si on veut. Si j'écris de la grosse bouse, navrée. Envie. Et parce que ça me gave un chouilla.

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  7. Je ne comprends pas pourquoi tu tentes de justifier le fait d'écrire.
    Si tu es celle que je pense, alors tu sais pertinamment ce que je propose, donc "on propose rien" est absurde. Sinon, et bien, lis ma Bucket List, je pense que tu peux en déduire ce que je propose.
    Ce texte n'est pas une critique.
    Les questions vers le milieu ne sont pas ironiques ni rhétoriques, elles expriment une réelle incompréhension de ma part et j'espère bien un jour pouvoir y mettre des réponses.
    Les faits sont les faits. Pour dire que quelque chose est horrible, je me contrefous de savoir pourquoi les responsables l'ont fait. Cette interrogation vient après ou en parallèle.
    Me comparer aux syndicats, c'est vraiment de la mauvaise foi. Je ne revendique rien, je n'ai mis ma cause en rien, j'exprime des sentiments profonds et je ne tente pas de démolir cette civilisation ; je sais bien que les civilisés n'abandonneront jamais dans leur ensemble.

    "J'irai cracher sur vos tombes" est une expression. Au fond, je crois que je n'irai pas cracher sur les tombes de ceux dont le mode de vie m'horrifie. Ils recevront sûrement des crachats de leurs vivants pour ceux qui croiseront ma route.
    A quoi bon cracher sur une tombe, si ce n'est tenter évacuer une colère et surtout une haine profonde ? Ce texte a le même but qu'un crachat sur une tombe.

    La recherche de nuance. Comme s'il n'y avait pas de nuances en toute chose. Tu juges nuancés tes propos parce qu'ils ne sont pas "extremes". Or le contraire d'extreme, c'est modéré. Tu veux apparemment etre modérée (par rapport à une norme, parce que les extrêmes n'existent que si l'on place un normal quelque part). C'est bien. C'est ce qu'on apprend à l'école entre autre. Développer un avis, développer son antithèse, trouver systématiquement le résultat quelque part entre les deux : preuve d'intelligence...
    Et bien non, pas moi. Moi j'ai des pensées et je n'essaye pas d'être modéré.
    Je me fiche de savoir si je suis dans un extrême dans le petit hémycicle de la pensée politique. J'espère bien que tu es capable de réfléchir au delà.

    Il y a des pensées et des sophismes, des idées sur lesquelles je crache et vomis, oui.
    Et finalement, c'est sur leurs tombes que j'aimerai aller cracher.

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  8. SAlut est ce que l'on a droit d'etre heureux maintenant aujourd'hui ??? moi je le suis !! et alors ? la vie est courte voir parfois tres tres courte .... je pense que tu comprendras .... alors il faut profiter du moment, des gens, de la vie !!
    je suis un heureux homme et fier de l'être en profitant du moment présent .
    phil

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  9. Le droit d'être heureux n'existe pas, c'est une absurdité. Un droit ça s'aquiert, ça se demande, et donc on peut te l'enlever. On n'a pas le droit d'être heureux, on l'EST simplement.

    Mais être heureux c'est un moment, une période. Je préfère le bonheur. Etre heureux c'est un peu comme le plaisir, "c'est comme regarder une plage. Le plaisir ou l'état heureux c'est le haut de la vague mais elle s'écroule directement, et on touche directement le sol, le sable, et la vague se retire...Le moment où la vague est haute est très court.
    Le bonheur, en revanche, c'est comme regarder la mer au loin ; il peut y avoir de grosses vagues, des tempêtes et des orages, ou la mer peut etre calme, mais même quand la tempête la plus terrible fait rage, la profondeur de l'océan est toujours la même." Moi je veux etre en état de bonheur, et ainsi, même dans les pires moments, avoir une profondeur immense sous la tempête.

    C'est bien si tu ressens du bonheur, et même si tu es heureux. Et alors ?

    En fait, je ne comprends pas bien ta réponse à mon texte. Est-ce que tu as lu quelque part que je disais etre triste en permanence ?

    Je n'aime pas cette vision de la vie "Il faut être heureux". Comme s'il fallait accepter, ou ignorer ce qui se passe dans ce Monde, et comme si on pouvait simplement "être heureux quand même". Non, le bonheur est atteint lorsque notre vie est pleinement vivante, lorsqu'on réalise ses rêves ou qu'on avance vers eux.

    Moi aussi je veux être ancré dans le moment présent. J'aime l'instant.
    Oui la vie peut-être courte ou longue, qu'importe.
    Le passé est intéressant, le futur je le méprise, le présent est à vivre intensément.

    Mais reste que la question à se poser c'est : Peut-on être heureux quand on souffre ? Poeut-on etre heureux sans etre ignorant. Enfant je ressentais du bonheur et je regrette cette période ; malgré l'école, j'étais dans un état de bonheur.
    Aujourd'hui, je n'ignore plus (ou bien plus assez) et j'ai donc bien des choses à accomplir pour être heureux, pour ne pas être une larve, un zombie incapable et assisté.

    Moi, en tout cas, pour être heureux, pour être en état de bonheur, je dois éjecter de ma vie toute domination, toute névrose, toute hypocrisie, et renouer avec mes sentiments et mes envies profondes.
    Ce n'est pas choses faciles dans cette civilisation basée sur la domination et l'hypocrisie, sources de névroses et de folie.

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  10. Mais je ne dis pas que dans ce monde, on ne peut être heureux.
    On peut, bien sûr, si on est resté dans l'ignorance, et c'est alors une très grande chance. Ce n'est pas péjoratif.
    Mais même ignorant de ce que le mode de vie civilisé implique, il y a souvent un malaise au fond de soi.

    Lorsque l'on vit dans son milieu naturel, à l'état sauvage donc libre, qu'on est heureux chaque fois qu'on ramène de la nourriture parce qu'on a un mérite à l'avoir ramené, à avoir pêché son poisson, à avoir escaladé la montagne, à voir un paysage magnifique après des semaines de marche...
    Regarder la télévision, acheter du colin surgelé, boire du Coca et voir la mer pour les vacances, même si on ignore ce que font les médias, les souffrances inommables des poissons dans les industries et dans les filets, les actes de la multinationales Coca-Cola, et qu'on est pleinement satisfait de ses congés payés, on n'aura jamais une aussi grande satisfaction de ce que l'on vit que lorsque notre vie ressemble à ce que j'ai cité plus haut.

    Etre heureux dans ce Monde, par moment, oui.
    Moi j'ai la rage et la tristesse au coeur quand je l'observe et vit dedans, et je suis heureux quand je voyage, vagabonde, vit, rencontre et mange des lentilles perché sur une falaise près de la mer après avoir traversé toute la Picardie, toute la Normandie et toute la Bretagne pour y arriver (pour donner un exemple concret).

    Il suffit maintenant d'imaginer le bonheur d'etre en haut du Mont Fuji après avoir traversé toute l'Eurasie à pied grâce à ses propres moyens, ou de marcher dans le sable d'une île des Caraïbes après avoir navigué es mois grâce à un voilier que l'on aurait soi-même construit, pour ne plus comprendre ce qui rend les gens heureux de vivre dans leurs boites, de manger dans des boîtes, de se déplacer dans des boîtes, de travailler dans une "boîte", de regarder une boîte et de dormir dans une boîte.

    A chacun son bonheur, dirons-nous.
    Encore faudrait-il avoir des rêves à réaliser en en vivant chaque moment, plutôt que de se contenter de miettes de vie en se persuadant de son propre bonheur factice.
    Si c'est ta vie te rend pleinement heureux, c'est bien. Comprends ta chance, car tu dois sûrement ignorer ce que ton mode de vie a comme conséquence, d'abord sur la Terre et ses êtres vivants (humains ou non) mais surtout sur toi-même.
    Je t'envie.
    Une question : es-tu fier de ta vie ?

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  11. Rien à rajouter . Ca sent la fifille à papa ici ..

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  12. salut soja ^^
    T'es en Bac pro cette année ?

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  13. Moi je comprends la critique d'anonyme. Ton texte ne vaut rien vis à vis des gens que tu critiques.
    Tu écris ces choses car tu n'es toi même pas satisfait de ta vie.

    Certes tu as un but ! Celui ci est d'ailleurs étonnement merveilleux. Mais actuellement tu n'es pas heureux ! Tu n'es même pas en état de bonheur. Sans doute parce que à l'instant où tu as écrit ton texte tu es incapable de faire ce que tu dis.

    Une personne heureuse n'a pas besoin de pleurer le malheur des autres, encore moins de les rapporter. Il contera son propre bonheur pour donner envie de rejoindre ce bonheur que tu énonces.

    A vrai dire tu iras cracher sur personne, parce que si tu fais ça c'est que tu n'es pas heureux. Et si tu n'es pas heureux c'est qu'alors tu n'es rien d'autres qu'un "civilisé".

    Es tu fier de toi Soja ?

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  14. Tu as raison. Je n'ai rien à dire que des acquiescements.

    Je ne suis pas très fier de ma vie actuelle ; simplement fier d'avoir encore des rêves, d'avoir quitté toute école, d'avoir réalisé mon voyage en Bretagne.
    Je ressens aussi de la honte de ne pas me diriger tout droit vers mes rêves, parce que perdu, parce que faible, parce que ne sachant pas que faire je préfère la voie de la facilité.
    J'ai bien dans l'idée de mettre un terme à cette honte, très vite.

    Si tu n'est réellement pas celui que je pense (fortement) :
    -Toi, quels sont tes rêves ?

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  15. Donc je suppose que t'es plus en bac pro ^^ . Tu fais quoi de tes journées alors ?

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  16. J'apprends, je dessine, je passe du temps avec des amis. Depuis mon retour du voyage en Irlande avorté, j'avoue que je suis plus très actif. Mais j'y travaille. Je recherche des projets, des dojos d'aikido, des "workaway" intéressants et possibles, des destinations de voyage.

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  17. Pour l'aikido, mon père est prof et en fait depuis un certain moment. Si tu veux des infos, je t'en prie... -> Naninaine.

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  18. Quelques réactions à ce texte sont étranges. Il ne semble pas que tu essayes de convaincre, ni d'argumenter, ni rien du tout. J'ai vécu ton texte comme un cri rageur, assez fort en vérité, capable de remuer les tripes. Le genre de texte qui s'adresse plus à l'estomac qu'au cerveau.
    Tu ne fais que parler de toi même si tu dis "vous" tout le temps. Toi et ta relation avec ce monde qui pue les antidépresseurs.
    "Ce n'est pas une preuve de bonne santé que d'être parfaitement intégré dans une société profondément malade." (Krishnamurti) Je sais pas pourquoi, j'ai pensé à cette citation en lisant ton texte, puis les coms.

    (Puisque tu cherches des projets de voyage, je te propose Metz ! C'est pas du tout exotique, je te l'accorde, mais la grande cloloc dans laquelle je crèche en ce moment est toujours ouverte. Je ne vous connais pas, toi et Anaryax, mais je suis vos blogs depuis plusieurs mois et j'aime bien ce que je lis.)

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  19. Soja, je te connais sans prétention et je comprends ton point de vue. Mais je dois t'avouer que le cri que tu a poussé ici ne m'a pas fait grand chose. Ton texte transpire le "toi" et l'énergie que tu y mets,mais je n'arrive pas à voir le bout de ton tunnel. Je n'ai pas la prétention de dire que mes textes ont plus de tripes que les tiens, au contraire, on a du mal à me comprendre parce que j'essaye juste de mettre en image ce que j'ai dans la tête, et que j'ai toujours eu du mal à exprimer ce que je pensais réellement. Mon texte "Fin de..." que tu as commenté sur mon blog, il a un peu le même fond, mais je ne sais pas l'exprimer comme toi. En dépit de tout ça, puisque je ne suis pas capable de mettre en mot ce que je pense, je dirais seulement que je suis d'accord avec ce qu'anonyme du 8 novembre a dit; et je suis extrèmement contente de ta réponse à son commentaire. C'est ce que j'essayais de te faire comprendre la dernière fois. Je suis heureuse que cet illustre anonyme ait écrit cela.
    Bref, il faudrait qu'on se voit un jour ou l'autre pour que je puisse te dire en face à propos de ce dont on a parlé la dernière fois, l'amour libre et le reste, "tu avais raison sur ce point. J'étais juste trop malheureuse pour le comprendre." Cependant, n'oublie pas que tu reste encore un jeune homme, et que tu as bien peu de recul par rapport à ce dont tu parles.
    Je te souhaite bonne continuation dans ton entreprise quelque peu suicidaire. Personnellement, je passerais mon bac, je finirais mes études une bonne fois pour toi, et j'essaierais de désapprendre tout ce que j'ai appris. Là, je pourrais dire que je sais de quoi je parle.

    Encore une chose; alors que Boris Vian est mon auteur préféré avec Samuel Beckett, j'ai détesté "J'irais cracher sur vos tombes".

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